1. Entité.
2. Associations porteuses d'informations.
3. Associations non porteuses d'informations.
4. Notion de Cardinalité.
5. Les différentes cardinalités.
6. Rapport M.C.D. standard.
7. Les Formes Complexes du M.C.D.
8. Exercices.
Vous pouvez retrouver la définition du terme entité ici. D'après cette définition, nous en déduisons que tout G.L.I. comportant un identifiant élémentaire constitue une entité. Les propriétés de l'entité sont celles du G.L.I. excepté les propriétés mettant en évidence les associations. L'exemple du chapitre précédent comprend donc cinq entités :
Les deux G.L.I. 'Produit stocké dans un magasin' et 'Produit commandé dans une facture' ne sont pas des entités, car ils possèdent un identifiant composé. Le G.L.I. 'Produit stocké dans un magasin' est en association avec les G.L.I. 'Magasin' et 'Produit'. Le G.L.I. 'Produit commandé dans une facture' est en relation avec les G.L.I. 'Facture' et 'Produit'. Ces deux G.L.I. possèdent des informations, les associations correspondantes sont donc porteuses d'informations.
Les associations simples des G.L.I. établissent des associations non porteuses d'informations :
Pour conclure, voici le M.C.D. complet du chapitre précédent :
Les cardinalités permettent d'exprimer les occurences minimales et maximales d'une association par rapport à une entité. Les cardinalités minimales et maximales expriment respectivement le nombre mimimum et maximum de fois qu'une occurence d'une entité participe aux occurences de l'association.
Les valeurs possibles d'une cardinalité minimale sont 0 ou 1.
Les valeurs possibles d'une cardinalité maximale sont 1 ou n.
Ex : Selon le schéma ci dessous, une facture passée par un client est relative à un et un seul client (1,1). En revanche, un client peut avoir passé 0 ou n factures (0,n).
Ici, on voit qu'un produit possède un et un seul code TVA (1,1), et qu'un code TVA peut être assigné à 0 ou n produits (0,n).
Enfin, sur le dernier graphe :
Une facture a au minimum un produit commandé (1,n).
Un produit peut ne pas être commandé dans une facture (0,n).
Un magasin est constitué d'un nombre quelconque de produits (0,n).
Un produit peut être présent dans un nombre quelconque de magasins
(0,n).
Les cardinalités expriment le nombre d'instances des entités par rapport aux associations. Le schéma de base est le suivant :
Les cardinalités entre Entité 1 et Association indiquent les nombres
minimum et maximum d'instances de l'assocation pour une instance donnée
de l'Entité 1.
De même, les cardinalités entre Entité 2 et Association indiquent les nombres
minimum et maximum d'instances de l'assocation pour une instance donnée
de l'Entité 2.
Pour plus de détails sur la façon de construire un M.C.D. et de choisir les cardinalités, rendez vous à la page sur l'utilisation d'AMC*Designor.
Voici un autre exemple d'utilisation de M.C.D. et de gestion des cardinalités
minimales et maximales :
On modélise la nomenclature de composition d'un produit à
fabriquer en matières spécifiques par atelier (par exemple
la peinture est à utiliser dans l'atelier de peinture), ainsi que
le temps de travail d'un produit par atelier. Tout produit est fabriqué
dans les huits ateliers de montage. Chaque produit possède un temps
de montage et une composition par atelier.
Chaque matière gérée est un composant et tout atelier
géré sert d'atelier de montage. Voici le M.C.D. de cet exemple
:
Le M.C.D. se lit de la manière suivante :
Pour chaque produit, on a de 1 à 8 temp(s) de montage (1 par atelier).
Pour chaque produit, on a de 1 à n quantité(s) de matières
qui permettent de l'assembler.
Pour chaque atelier, on a de 1 à n quantité(s) de temps de travail,
par produit et par matière.
Pour chaque atelier, on a de 1 à n quantité(s) de matières
nécessaires à la fabrication de chacun des produits (ces
quantités de matières sont exclusives à l'atelier
traité).
Pour chaque matière, on a de 1 à n quantité(s) nécessaire(s)
en tant que composant et ce, pour chaque atelier et chaque produit.
Remarque :
Les cardinalités minimales permettent d'exprimer les règles de gestion de l'entreprise. Si on transforme par exemple le 1 de la cardinalité minimale MATIERE vers CONTIENT en 0, cela signifie que certaines matières gérées ne servent pas de composants directs pour les produits.
Le raisonnement est semblable pour la cardinalité minimale 1 de PRODUIT vers CONTIENT, le 1 exprime l'obligation pour un produit, de posséder au moins une mesure de quantité unitaire de matière, alors que le 0 indiquerait la possibilité pour certains produits, de ne pas posséder certaines mesures de contenance.
Il est par conséquent important de valider le M.C.D. avec l'utilisateur, en insistant sur la vraissemblance des cardinalités minimales.
Pour terminer, il convient d'établir les fiches descriptives de chaque entité et de chaque association en codifiant les noms des propriétés. Il est nécessaire de vérifier que tous les noms de codes sont différents. Cette étape peut être réalisée automatiquement par l'utilisation de logiciels tels que AMC*Designor.